Une rando de 14 km / 500 m de dénivelé+ pour aller franchir une passerelle, voir de loin un pont plus ancien et marcher sur les traces d’un fameux tacot…
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C’est au parking du lac de Soursac que commence notre parcours. Il fait beau et pas de vent, d’où une eau parfaitement étale…
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Là, l’eau est en cuve et ce depuis 69 ans, le château d’eau ayant été construit en 1955 :
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.On traverse le village, très calme à cette heure…
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Et puis l’on entre dans les chemins, on plonge dans le Grand vert…
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Une fois entrés dans la forêt, on remarque de beaux houx, mais dont certains portent les traces d’une maladie :
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Soudain, on entrevoit l’un des sujets de notre visite :
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Et l’on atteint le passage de la voie du tacot d’autrefois, le Transcorrézien, avec des passages taillés dans la roche pour maintenir une montée en pente constante et faible :
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Le souvenir de ce train est bien entretenu grâce à une information assez complète, disposée de loin en loin le long du passage :
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On se rapproche progressivement de l’ouvrage d’art majeur : le Viaduc des Rochers Noirs :
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Nous arrivons au tunnel de Brésanges :
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Sur les parois rocheuses – son aire de prédilection –
la plante Nombril de Vénus(Umbilicus rupestris)
prospère, bien visible grâce à ses longues hampes florales :
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Peu avant le viaduc, la route est fermée à tous passages, le pont étant actuellement en rénovation. Il sera bientôt rouvert, mais en attendant, le seul moyen de franchir ici à pieds secs la rivière qui court au fond de cette gorge, la Luzège, c’est d’utiliser la passerelle… et nous sommes venus pour cela…
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Pour atteindre la passerelle « himalayenne », on trouve (rive gauche) d’abord un petit escalier de pierre qui fait étrangement penser aux nombreux – et parfois très longs – escaliers qui permettent de traverser les vallées… au Népal :
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Après la traversée, on a une vue plus complète de l’ouvrage, magnifiquement bien réalisé et stable :
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On ne peut, pour le moment, s’approcher davantage du viaduc en rénovation :
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L’ouvrage est bien documenté sur place :
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Moi, j’ai vu là quelque-chose de surprenant, d’inhabituel, et vous ?
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Pendant que nous marchions dans les pentes raides de chaque côté de la passerelle, nous avons été dépassés par un engin encore assez nouveau : une moto électrique de trial. Quasiment silencieux, l’engin semble un extraordinaire moyen d’aller facilement dans les pires chemins… pour qui sait le manier !
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Ecorce caractéristique du bouleau :
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Le printemps, c’est la saison des fleurs, mais aussi des graminées :
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Nous repassons par Soursac et notamment près de l’église, un robuste édifice :
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Une belle grange, intéressant exemple du bâti traditionnel :
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Bientôt, nous retrouvons le passage de l’ancienne voie. Les rails qui en ont été retirés sont toujours là :
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Un peu plus loin, là où se trouvait la gare, une locomotive et trois wagons en exposition libre :
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La locomotive n’est pas d’époque (ce doit être un modèle Diesel) :
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D’ailleurs, en observant bien, on voit l’erreur : la locomotive a deux tampons à chaque extrémité alors que les trains à voie métrique n’en avaient bien souvent qu’un seul, au milieu, comme cela est visible ici :
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Sur ce qui devait être un élément de (bout de) quai, quelques fleurs et un document de mémoire :
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A proximité, une croix très rustique :
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Retour au lac de Soursac…
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Mais le temps se gâte et de gros nuages envahissent le ciel :
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Et puis, nous franchissons la passerelle qui couronne le barrage pour revenir au point de départ. Vue sur le déversoir :
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