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Une fois quitté le hameau de Sauliac, on passe par une belle hêtraie…
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Au sol, un morceau de bois en décomposition montre la belle couleur améthyste que lui donnent (?) les bactéries :
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Nous franchissons une première fois la rivière Le Lys :
Plus loin, très mauvaise surprise : le chemin n’est plus entretenu et il est bouché par les broussailles. Heureusement, nous pourrons le longer, pour ne pas quitter l’itinéraire…
Parmi les arbres qui bordaient ce chemin perdu, nous voyons cet arbre singulier, avec une grosse pierre enchâssée exactement sous son tronc et celui-ci brûlé par la foudre.
Nous marchons sur la prairie. C’est alors que l’on ressent combien l’herbe, même pas très haute, retient le pied comme le ferait le sable ou un peu de neige, et demande un peu d’effort supplémentaire.
La haie d’arbres que nous longeons bordait le chemin perdu, qui était un chemin creux, profond par endroits d’un mètre (comme sur cette photo) et ailleurs de plus que la hauteur d’un humain.
Le hêtre et charmes se prêtent bien à l’enchevêtrement, à se souder entre eux :
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Ce rond-point, dont une route mène à la base nautique d’Outre-Val fut orné d’un pêcheur navigant sur son bateau. L’entourage de cyprès bas s’étant bien développé, c’est maintenant dans les vagues de ce massif persistant que le navigateur mène son esquif :
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La glycérie flottante se remarque par ses feulilles allongées étalées sur l’eau. Et s’il y a du courant, elle en indique la direction, comme ici dans cette confluence de deux ruisseaux :
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Et voilà le Chêne Sully, un remarquable arbre ancien, qui serait âgé d’environ 400 ans :
Comme l’explique cette intéressante page, leur nom provient de la période de reboisement de la France au XVIe siècle, notamment sous la direction de Sully, ministre d’Henri IV et qui fut lui-même un remarquable chêne administrateur.
Il faut l’avouer: nous avons été déçus par le panorama du Site du Mont : la vue est bouchée par les arbres et l’on ne voit pas bien le Lac et Château de Val. Et ce doit être bien pire en été quand les arbres ont leurs feuilles. Le détour, alors ne se justifie plus :
Nous revenons sur le parcours…
Et, partout, ces magnifiques chemins. Ici pour descendre franchir à nouveau Le Lys :
Là, dans ce qui est presque une gorge, la rivière descend à grande vitesse et exprime sa puissance dans les rochers :
On peut franchir le cours d’eau grâce à une passerelle assez… souple. UNE personne à la fois, svp :
De retour à Sauliac, on peut voir un abreuvoir de 5 m de long, branché directement sur sa source :
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